Chirurgie dentaire

Sommaire

Soin dentaire vue d'une bouche

La phase chirurgicale d'une implantation dentaire se compose de la chirurgie dentaire, de l'ostéointégration et enfin de la pose sur implant dentaire.

Qu'est-ce qu'une chirurgie dentaire ?

Pendant la chirurgie dentaire, le chirurgien-dentiste va ouvrir la gencive afin d'intégrer l'implant dans l'os alvéolaire.

Cette opération se fait sous anesthésie locale au cabinet dentaire ou en cabinet de stomatologie. Le cabinet sera alors «transformé» en bloc opératoire avec champs stériles.

L'asepsie est en effet un facteur déterminant pour la réussite de l'opération. Le fait que l'implant arrive absolument stérile en bouche est d'une importance capitale.

Les différentes techniques de chirurgie

Le chirurgien-dentiste a le choix entre deux techniques de chirurgie dentaire :

  • La technique classique : le praticien incise la gencive et fait un lambeau (partie de la gencive décollée de l'os). Il va ensuite forer l'os selon les dimensions de l'implant à recevoir.
  • La technique flapless : le praticien ne fait pas de lambeau et pratique juste une ouverture à la dimension de l'implant prévu.

Pour la suite de la chirurgie dentaire, les chirurgiens-dentistes ont le choix entre deux « écoles » :

  • L'école suédoise : sur l'implant qui vient d'être placé, le praticien fixe un pilier et le lambeau va venir recouvrir l'implant et le pilier.
  • L'école suisse : le praticien ne place pas de pilier mais va réaliser une prothèse dentaire provisoire et suturer le lambeau. C'est la technique en un temps.

C'est au moment de la pose que le chirurgien-dentiste optera pour l'une ou l'autre méthode de chirurgie dentaire. Il déterminera si l'implant peut supporter ou non un pilier.

Pour ces deux méthodes, la phase de cicatrisation (ostéointégration) sera la même : entre 4 et 6mois.

 

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Contre-indications à la chirurgie dentaire

Un patient concerné par un des problèmes suivants devra en tenir compte par rapport à la chirurgie dentaire pour la pose d'implants :

  • le diabète ;
  • une greffe subie par le passé ;
  • des déficits immunitaires ;
  • un déficit osseux de la mâchoire : suite à une parodontite par exemple.
  • des risques d'hémorragies ;
  • des problèmes cardiaques ;
  • le tabagisme : il y a 7 fois plus de risques de perdre un implant chez un fumeur que chez un non-fumeur car la cicatrisation se fait moins bien ;
  • les problèmes psychiques : le patient doit comprendre les enjeux de la pose d'un implant.

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